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Quête de sens : Que dit la quantique ?

par 19 octobre 2015Philosophie

“L’une des fautes de notre temps est d’avoir restreint l’enseignement à l’acquisition de connaissance, d’informations et de savoir faire. Qu’il y soit question du plus intime de notre être, de la possibilité de devenir homme, d’apprendre à être,

– voila ce qui pour le pire est sans cesse oublié.”

Fabrice Midal

Alors que ça y est ! c’est la rentrée, l’idée m’avait effleurée de réfléchir à ce que c’est que d’enseigner puisque nous reprenons nous aussi « les cours », et puis et puis, le magazine « Kaizen » (http://www.kaizen­magazine.com/) auquel nous sommes abonnés est arrivé à la maison et je suis tombée sur la chronique de Pierre Rabhi.. Et voilà que j’ai eu plus envie de vous faire lire cette chronique, cela m’a paru plus important..

Il paraît qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !

Alors voici ce texte magnifique et inspiré comme toujours chez cet homme paysan, poète et philosophe, à moins qu’il ne soit poète, philosophe et paysan, en tout état de cause, certainement un vrai sage ancré dans la vie, au plus près du vivant, loin des concepts et du blabla intellectuel ambiant.

Notre réalité vibratoire

Nous sommes parfois les plus étrangers à nous­-mêmes et avons difficilement l’intelligibilité de tout ce qui régit notre réalité. J’accorde une grande importance au fameux « connais toi toi­-même » préalable indispensable à l’avènement d’une vrai compréhension de notre monde et d’une intelligence éveillée, seule capable d’éclairer nos actes et d’aiguiller notre destinée vers le meilleur plutôt que le pire. Mes observations du monde vivant et de la nature, y compris humaine, me mènent à dire qu’il y a probablement différents plans de réalité. Selon moi, au commencement est le subtil. La matière ne serait advenue qu’après. Qu’est ce qui anime la graine que je mets en terre ? Les mécanismes biologiques ne suffisent pas pour le comprendre. C’est comme si une intelligence intervenait pour lui permettre de grandir et de fructifier. Elle est bel et bien porteuse d’information. Dans l’insignifiance, l’intelligence universelle est à l’évidence présente. Et c’est dans ce subtil que je perçois le divin. Il se trouve que la personne qui observe est elle­ même déterminée par les mêmes lois. Notre organisme est un miracle et nous n’en sommes guère conscients, encombrés que nous sommes par des peurs et des préjugés que le mental exacerbe.

Ainsi que le démontre la physique quantique aujourd’hui, l’invisible n’est pas vide ; il est fait d’ondes, d’information tangibles, mais agissantes. Krishnamurti et David Bohm partageaient déjà ce point de vue dans l’ouvrage « Le temps aboli »en 1989. Les remèdes homéopathiques m’ont toujours étonnés dans ce sens. Plus on dilue une substance plus on lui donne de force. Ils agissent sur un tout autre plan que celui de la matière. Les médecines énergétiques nous permettent également de nous rendre compte que notre corps physique est loin de n’être qu’une mécanique. L’être humain est un tout magnifiquement ordonné avec cohérence et cohésion. La biodynamie amène une autre preuve de l’effet du subtil sur la matière. Même les astres entrent dans la danse et influent sur les cultures. Les préparas biodynamiques dont j’ai pu tester l’efficacité sont tout aussi épatants : quelques gouttes seulement condensent et enclenchent et diffusent une énergie impressionnante.

Tout est relié

Il est également clair pour moi que la pensée comme la parole font partie des phénomènes matériels. Nous émettons à chaque instant à travers elles des odes effectives. Les peuples premiers savaient à quel point nos dires pouvaient avoir une grande force, d’où les notions de « malédictions » et « bénédictions ». Et il y a donc fort à penser que nos intentions sont aussi importantes. L’intention agit et il est beau de prendre conscience que l’on peut se guérir ou soutenir un ami en utilisant la force de l’amour et la confiance. Que nos cellules soient porteuses d’informations explique aussi que nous portons en nous le poids du passé. Nous pouvons alors nous maintenir dans la nostalgie, les regrets, les colères, des comportements hérités, ou nous en libérer. Cultiver le passé avec notre mental encombre notre psyché et nous maintient dans une pesanteur source de souffrance. Se libérer du connu signifie s’affranchir complètement de ce qui n’est plus et pouvoir vivre pleinement le présent. La physique quantique affirme enfin que tout est en permanence interrelié dans l’univers.

Cela aussi les peuples premiers le savaient bien ! Nous sommes la terre, l’eau, l’air, etc. ; Ils sont en nous. Nous sommes le tout et chacun de nos actes a une répercussion sur l’ensemble. Malgré ces avancées scientifiques appréciables, je déplore qu’une inconscience demeure quant aux problèmes fondamentaux et aux déséquilibres de notre monde. S’il y a un réel éveil des consciences, il doit s’incarner dans des actes quotidiens respectueux de la terre qui nous nourrit et du droit de chacun à satisfaire ses besoins fondamentaux. L’être humain ne vivant pas que de pain, le temps est venu de considérer l’enchantement et la beauté comme des éléments indispensables dans un monde stérilisé par une raison déraisonnante. »

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, il se trouve que depuis quelques jours je me suis plongée dans la lecture du dernier livre de Patricia Daré qui attendait depuis de longs mois dans ma pile de livres à lire. Patricia Daré est journaliste et aussi médium. Elle entre en contact avec les âmes des défunts qui pour une raison ou une autre se « connectent » à elle pour lui demander de l’aide. Ce n’est pas une illuminée, ni une allumée ! C’est une femme qui se définie même comme cartésienne et qui dans ce dernier livre a souhaité confronter ce don, qu’elle n’a pas choisi mais qui s’est imposé à elle, à des scientifiques pour essayer de comprendre comment « cela » fonctionne. Et, et, dans les quatre scientifiques qui ont accepté de travailler avec elle, il y a Massimo Teodorani, or cet homme est un spécialiste de la physique quantique ! Lors de leur première rencontre il s’est déroulé un événement un peu spécial car David Bohm (un physicien spécialiste de la mécanique quantique) mort en 1992 a souhaité entrer en communication avec Massimo Téodorani par l’intermédiaire de Patricia Daré car il avait des choses importantes à lui dire. Ce n’est pas tant cet événement que je trouve intéressant mais plutôt le lien évident entre la chronique de Pierre Rabhi et les échanges entre ce physicien et cette journaliste que je vais vous faire découvrir dans quelques lignes.

Ce qui m’a beaucoup intéressé c’est aussi le fait qu’à quelques heures d’intervalle ces deux textes soient passés entre mes mains, aurais-­je captées quelques informations tangibles et agissantes ?

Voici pour commencer la théorie de Bohm :

« Dans l’ordre implicite (ou implié), l’espace et le temps ne sont plus les facteurs dominants qui déterminent les relations de dépendance ou d’indépendance entre les éléments. Un type entièrement différent de connexions fondamentales est possible, dont nos notions ordinaires de temps et d’espace, ainsi que celles relatives à des particules existant séparément, deviennent des abstractions de formes dérivées d’un ordre plus profond. Ces notions ordinaires apparaissent dans ce qui est appelé l’ordre explicite (ou déplié), qui est une forme spéciale et distincte contenue dans la totalité générale de tous les ordres implicites / impliés. »

Et voici maintenant la présentation que Massimo Teodorani fait de la physique quantique dans le livre de Patricia Daré :

« Qu’est ce que la physique quantique et quel est son rapport éventuel avec des phénomènes liés à la conscience ? »

La physique quantique étudie le monde microscopique des particules élémentaires comme l’électron, le photon ou encore l’atome. C’est en étudiant le comportement étrange de ces particules élémentaires que l’on s’est rendu compte que ce monde microscopique ne répondait pas aux lois physiques classiques qui gouvernent notre réalité quotidienne.

Par exemple, une particule, avant qu’on ne l’observe, semble se trouver dans plusieurs endroits en même temps. Elle se trouve dans un « nuage de probabilités », dans une « superposition d’états ». Pour décrire ces différentes possibilités, il est nécessaire d’utiliser une fonction mathématique particulière appelée « fonction d’onde ». Celle­-ci a pour but d’établir la probabilité qu’a une particule de se trouver à un endroit plutôt qu’à un autre. Maintenant, si on mesure cette particule au microscope, l’acte d’observation va perturber son état quantique. En physique classique, quand on observe la LUNE au télescope celle-­ci n’est en rien perturbée, mais en physique quantique, l’observateur influe sur l’objet observé. Que se passe-­t-­il au moment où l’observation a lieu ? Au bout de notre microscope, nous allons trouver la particule à un seul endroit bien précis. Toutes les possibilités qui formaient le « nuage de probabilité », et qui étaient superposées, se sont effondrées pour n’être plus qu’une seule possibilité, celle que l’on observe. Dans le jargon de la mécanique quantique, on appelle cet événement « l’effondrement de la fonction d’onde ».

On pourrait comparer la fonction d’onde à la surface d’une bulle de savon qui cache en son sein quelque chose que l’on ne peut pas voir et quand on la perce, elle disparaît simplement, laissant une petite goutte d’eau. Et bien, dès que l’on s’engage dans un acte d’observation d’une particule élémentaire comme un électron, nous changeons soudainement la bulle de savon (la fonction d’onde) en une goutte d’eau (l’électron trouvé).

Ce constat a mené à une expérience de pensée qui a permis de découvrir l’intrication quantique. Pour bien comprendre ce qu’est l’intrication, imaginez deux électrons qui interagissent l’un avec l’autre quelque part à l’intérieur d’un atome. Maintenant, séparez-­les ; gardez­-en un dans un laboratoire ici, et envoyez l’autre à des années ­lumière, à l’autre bout de la Galaxie par exemple. Observez le premier au microscope électronique : l’observation va perturber son état quantique. Qu’arrive-­t-­il au deuxième électron que se trouve à une grande distance, tandis qu’une telle observation est faite ? Quelque chose de magique se produit : l’électron éloigné réagit simultanément à l’observation du premier électron. C’est comme si les deux électrons n’étaient qu’une seule et même chose, comme si le temps et l’espace n’avaient exercé aucune contrainte. C’est l’intrication quantique, un mécanisme physique qui a été démontré à la fois théoriquement et expérimentalement dans un laboratoire.

Ce lien synchrone et instantané – qui n’est pas limité du tout par la valeur finie de la vitesse de la lumière, comme dans la théorie de la relativité d’Einstein – est appelé « non local », c’est à dire totalement indépendant du temps et de l’espace. Cette « non-­localité » arrive dans le domaine de la microphysique, alors que dans notre réalité, nous sommes habitués à la « localité », c’est à dire à la causalité, au fait qu’une cause précède un effet, car il existe une indéfectible dépendance au temps et à l’espace, où un signal ne peut dépasser la vitesse de la lumière. Ces quelques notions marquent la frontière entre notre réalité quotidienne, le monde macroscopique décrit par la physique par la physique classique, et le monde des particules élémentaires décrit par la physique quantique.

L’hypothèse proposée ici est que ce même mécanisme qui régit deux électrons puisse exister entre deux âmes (cela n’a pas été démontré scientifiquement pour le moment). Cela pourrait expliquer de nombreux phénomènes psychiques comme ceux de la télépathie, ou encore de la médiumnité et de votre soudaine connexion, Patricia, avec David Bohm. L’âme aurait alors une nature quantique au même titre qu’une particule élémentaire. L’intrication quantique implique que les deux (transmetteur et récepteur) aient interagi au moins une fois. L’interaction produit le lien, qui peut être activé n’importe quand. L’âme est en dehors du temps et de l’espace, par conséquent, elle peut-­être potentiellement connectée avec tout ce qui a interagi au moins une fois avec l’autre âme. C’est le principe de « l’intrication quantique » pour les particules, mais pourrait fonctionner avec les âmes également : dans ce cas spécifique, nous aurions deux champs électrodynamiques reliés l’un à l’autre non localement. L’hypothèse ici est que l’âme de David Bohm ait créé une interaction avec votre âme, pour rendre possible leur « intrication psychique ».

Dans le cadre de la théorie du big Bang, où l’univers était à son origine concentré en un point, ses composantes devaient être intriquées. Il n’est pas absurde de penser que cet état d’intrication initiale ait, par la suite, avec l’expansion et le refroidissement de l’Univers et la formation des galaxies et de la vie, pu subsister d’une manière ou d’une autre. Selon cette hypothèse, toute la matière dans l’Univers serait secrètement relié : ce serait alors aux physiciens de découvrir quels paramètres quantiques des particules sont intriqués. Si la matière, constituée de nombreuses particules, est à son tour liée à une étincelle de conscience, alors les « âmes » qui sont rattachées à des corps physiques pourraient naturellement être reliées les unes aux autres. De cette façon, tout comme deux électrons intriqués seraient en mesure d’échanger de l’information, quelle que soit la distance qui les sépare, deux âmes intriquées pourraient également communiquer. »

Dans « L’invisible et la science » – Quand les scientifiques rencontrent l’au­-delà – Patricia Daré

Ces deux voix, chacune à leur manière, nous invitent, nous incitent à nous inscrire dans notre merveilleux et mystérieux monde du vivant de manière à la fois plus sensible et aussi plus responsable, car si tout est relié, ce dont j’ai l’intime conviction, alors notre intimité avec chaque être vivant qu’il soit végétal, minéral, aquatique, aérien, animal ou humain est indéfectible et source d’émerveillement et de joie sans mesure ! L’arbre qui frissonne dans le vent est mon bras, mon cœur, cet agneau qui joue avec ses compagnons est ma chair, cette rose qui embaume est mon sang, ces familles qui meurent en essayant de fuir la guerre et ses atrocités et que nous laissons mourir sont notre âme ! Et si la beauté, la magnificence, la générosité de la Nature ne nous ont pas encore étreints, peut-­être que cette nouvelle conscience nous ouvrira au sentiment d’aimer, au désir de protéger, de prendre soin du Vivant comme de « nous­-mêmes », et même un peu plus..

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